Le lumbago, définition et action de l’ostéopathe


Le terme lumbago est employé lorsqu’une douleur lombaire est associé à une attitude antalgique (le corps penché en avant ou en avant et sur le coté).

Rien ne sert alors de compter uniquement sur la prise d’antalgiques et anti-inflammatoires en attendant que cela passe, mieux vaut consulter son ostéopathe après un délai de 24h (diminution de l’inflammation) afin qu’il vous aide à aller mieux.

Le lumbago est lié à une inflammation importante des tissus du dos suite à un faux mouvement (mouvement rapide et délétère) ou une accumulation de mauvaises contraintes sur le dos (ex: personnes travaillant assises pendant des heures, sans pause pour marcher un peu).

Patient désaligné, avant manipulation

Patient désaligné, avant manipulation

 

Le mouvement rapide va engendrer la formation d’un verrou musculaire pour éviter la dégradation des éléments du dos (disque, muscles, tendons, nerfs…), en ayant pour conséquence des douleurs telles que le corps adopte naturellement une position qui « soulage » avec le tronc en avant par rapport au bassin

 

Nous observons, dans la photo ci contre, un patient consultant pour un lumbago. Le fil a plomb permet de recréer la ligne de l’axe gravitaire, autrement dit la ligne la plus verticale possible. Nous voyons bien que les aplombs ne sont plus respectés (normalement, la tête est à la verticale du bassin).

 

 

 

Malheureusement cette position est maintenue du fait du verrou musculaire, empêchant les vertèbres de bouger et de redresser le tronc, ce qui participe au maintien de ces douleurs.

Patient équilibré après manipulation

Patient équilibré après manipulation

 

 

L’action de l’ostéopathe va être de redonner la possibilité aux vertèbres de bouger et permettre ainsi une détente musculaire et donc le redressement du patient. Vous pouvez voir sur cette photo le patient après la manipulation, nettement plus aligné par rapport à l’axe gravitaire.

La manipulation permet une détente musculaire aboutissant au redressement du patient, qui  retrouve de nouveau ses aplombs.Le dos sera alors soumis à des contraintes physiologiques lors de la marche permettant une cicatrisation des tissu lésés lors du faux mouvement/position prolongée et donc un soulagement.

 

 

 

Ce genre de pathologie, à l’image d’un torticolis, nécessite au moins deux séances rapprochées dans le temps, puis une troisième un peu plus espacée pour permettre le bon fonctionnement vertébral, et donc éviter la récidive. Le plus grand danger étant de laisser une raideur articulaire, poussant les autres vertèbres à « trop » travailler, créant ainsi un terrain favorable à l’apparition d’un nouveau blocage.

 

Sébastien Darolle Ostéopathe D.O au 10 rue saint Jacques 91490 Milly-la-forêt

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